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  • Photo du rédacteurL'Enfant du Soleil

Tu veux de la magie ? Et ben t’en auras pas !


Connaissez-vous l’histoire du petit sorcier qui vit de grandes aventures alors qu’il pensait que sa vie allait être tout sauf extraordinaire. Toutefois, il souhaitait le contraire ? Vous avez deviné ? Harry Potter. Oui, voilà. Quoi ?! NON ! Je voulais parler de Kelen évidemment ! Bon d’accord, il est moins célèbre que notre binoclard trompe-la-mort préféré, mais laissez-moi vous parler du jeune mage Kelen.


Pour comprendre les mésaventures de Kelen, il faut vous mettre dans le contexte. Notre héros vit dans une tribu de mages, les Jan’Tep. Ils peuvent invoquer six formes de magie grâce à des bandes tatouées sur leurs bras : le Sable, le Fer, la Soie, le Souffle, le Sang et la Braise. Devinez laquelle de ces magies Kelen maîtrise ? Aucune … (C’est un peu décevant, n’est-ce pas ?) Son absence de pouvoirs surnaturels est encore plus humiliante pour lui, car il fait partie de la maisonnée de Ke est la plus forte et son père, Ke’Heops, est un puissant mage seigneur. Ah oui ! Est-ce que je vous ai dit que sa petite sœur est un prodige en magie. En gros … ça craint pour Kelen. Pourtant, tout cela va le pousser à se battre pour se faire accepter comme un vrai mage parmi les siens ! Son pire cauchemar ? Devenir un Sha’Tep, des personnes réduites à l’état de serviteurs (pour ne pas dire esclaves), car ils sont dépourvus du moindre pouvoir magique. Comment compte-t-il s’y prendre ? Par la ruse et l’étude poussée des théories. Et puis un beau jour, une inconnue débarque et va COMPLETEMENT chambouler les plans de Kelen. Furia, une vagabonde (une très jolie rousse qui plus est) normale qui va permettre à Kelen d’ouvrir les yeux et de développer son esprit critique envers les coutumes de son peuple. Petit à petit, Kelen va ouvrir les yeux et se rendre compte que son peuple n’est pas aussi fantastique qu’il l pensait.


Franchement, j’ai ADORE ! C’est pour ça que je vais commencer par les points forts. Premièrement, l’histoire. Elle est très bien ficelée, elle nous tient bien en haleine et elle contient pleins de retournements de situation (C’est vrai certains sont prévisibles, mais je suis pas très malin … Que voulez-vous …) À chaque fin de chapitre, je ne pouvais pas m’empêcher de lire la suite (J’ai sacrifié des heures de sommeil, mais ça en valait la peine. Enfin … je crois)


L’univers de Sébastien de Castell est très intéressant (avec un petit côté Egypte antique). Il est riche et est composé de plusieurs rites et coutumes chez les Jan’Tep. L’auteur nous présente d’autres peuples, mais il n’en parle pas beaucoup ce qui est assez dommage.

Le héros est très attachant et on peut facilement s’identifier à lui (Ce qui était mon cas). Réfléchissez un peu, un adolescent qui cherche sa place dans le monde et parmi les autres … C’est un peu près la majorité des héros de livres et de films, mais aussi de la plupart des gens. Ce qui différencie Kelen des autres, c’est qu’on lui explique qu’il n’est pas obligé de s’acharner. Je m’explique. Kelen veut absolument devenir un mage et Furia va lui montrer qu’il peut être chose. Elle lui fait comprendre que s’il n’a pas de magie, ce n’est pas grave. Elle lui dit qu’il ne sera pas un mage, mais il peut devenir l’homme qu’il souhaite réellement devenir : un homme courageux, rusé, persévérant … J’aime cette morale. Expliquer aux jeunes que si on n’arrive pas à atteindre un objectif, on a toujours le choix ! Il est toujours possible de laisser ce dessin de côté pour en accomplir un autre où on pourrait s’épanouir. Et ça, c’est beau.


Maintenant, les points faibles (On va taper dessus ! Mais pas trop quand même :p) C’est juste un petit détail, mais qui m’a énervé tout au long de la lecture : beaucoup trop de répétitions. J’ai arrêté de compter le nombre de fois que l’écrivain nous réexpliquait le principe des bandes tatouées et nous nommait les six formes de magie. À force, je voulais rentrer dans le livre et secouer Kelen pour lui dire une bonne fois pour toute que j’avais saisi !!!!!


Une dernière chose que j’ai moins appréciée, le meilleur ami de Kelen, Panahsi. Bien qu’il ne soit pas un personnage qui n’apparaît beaucoup (donc ça ne devrait pas être très important, mais j’avais quand même envie de vous embêter avec ça), je l’ai détesté. Il intervient au début du livre, on ne le voit plus pendant une grosse partie et puis il réapparaît, comme par magie (hahahahaha Blague pourrie), et joue un rôle à la fin. L’auteur n’a pas pu développer le personnage autant qu’il l’aurait pu. Je ne vous en dis pas plus pour vous éviter le spoil (Je ne suis quand même pas un monstre !)


Je suis très impatient de lire le tome 2 qui sort en septembre en librairie, parce que je meurs d’envie de savoir où mène le chemin que Kelen a choisi d’emprunter. Je tiens aussi à rappeler que tout ce que j’ai dit reste subjectif. N’hésitez donc pas à donner votre avis. 😉

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