Yannis est un enfant autiste, il ne vit paisiblement que lorsque le monde est en ordre. Comment peut-il le savoir ? Il compte, combien de personnes sont-elles attablées au bar du coin ? La prise des pêcheurs est-elle similaire à celle de la veille ? Deux faits majeurs vont venir perturber son quotidien: la mort de son grand-père et la construction prochaine d'un centre touristique sur son île paisible. Eliott architecte américain obsédé par la la quête du nombre d'or depuis le décès de sa fille, et nouveau babysitter du jeune garçon saura-t-il lui faire accepter ces changements ? Pourra t-il combattre l'arrivée du centre touristique pour préserver Yannis et son ordre des chose bien particulier ?
Un besoin d'évasion, voilà ce qui m'a poussée à acheter ce livre, l'histoire se déroulant sur une petite île grecque était l'atmosphère parfaite. Je voulais par ailleurs sortir de mon terrain de prédilection et découvrir une histoire de sentiments (que je trouve d'habitude particulièrement cucul et horripilantes). Ce récit feelgood a t-il su faire fondre mon cœur de glace ?
Roulement de tambour, suspens, et bien oui ! Cette lecture n'a pas été une révolution dans mon monde littéraire mais une petite bulle d'air bien agréable. Je me suis sentie plus légère après l'avoir fini. La relation peu courante qui lie Yannis à Eliott m'a touché et l'histoire d'amour de ce dernier se déroule loin de toute effusion d'amour surfaite. La délicatesse et la simplicité du récit m'ont séduit. L'enfant qui mesurait le temps ne restera pas dans ma liste de mustreads mais pour une feelgood sceptic j'ai su apprécié son contenu. Je ne lirai probablement pas d'autre oeuvre de Metin Arditi dans l'immédiat mais l'oeuvre saura séduire les amateur du genre et je comprends pourquoi elle a été primée par les lecteurs de la série points !