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Tortues À l'Infini de John Green

  • Photo du rédacteur: Arishia
    Arishia
  • 18 déc. 2018
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 16 janv. 2019




Cet article va me permettre une confession ; j’ai une passion – presque inavouée – pour les œuvres littéraires de John Green et son dernier roman n’a pas échappé aux filets de ma folie. Il prenait la poussière dans ma bibliothèque et il fallait qu’il sorte et qu’il s’aère (un peu) les pages… l’occasion d’une jolie découverte pour moi.

Tortues à l’infini de John Green… qu’est-ce que c’est ? 🤔


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Aza, seize ans, n’avait pas l’intention de tenter de résoudre l’énigme de ce milliardaire en fuite, Russell Pickett. Mais une récompense de cent mille dollars est en jeu, et sa Meilleure et Plus Intrépide Amie Daisy a très envie de mener l’enquête. Ensemble, elles vont traverser la petite distance et les grands écarts qui les séparent du fils de Russell Pickett : Davis.

Aza essaye d’être une bonne détective, une bonne amie, une bonne fille pour sa mère, une bonne élève, tout en étant prise dans la spirale vertigineuse de ses pensées obsessionnelles.

Aza, Daisy, Davis, trio improbable, trouvent en chemin d’autres mystères et d’autres vérité, celles de la résilience, de l’amour et de l’amitié indéfectible.

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Le speech m'a énormément attirée et la couverture (un peu) minimaliste et abstraite – typique des romans de John Green – m'a énormément m'a enchanté. Cette couverture regorge d'indices concernant le récit : la spirale orange représente les spirales des pensées d'Aza et nous trouvons (quelque part dans le récit) la « signification » du titre.


Nous découvrons Aza Holmes. Elle n'est pas « l'héroïne parfaite » des romans pour adolescentes ; ses troubles psychologiques et ses nombreux défauts créent un personnage inédit, particulier et attachant. Nous découvrons Aza – au-delà des actions et des paroles – à travers ses pensées obsessionnelles : ses pensées interrompent le récit et l'intrigue mais ces moments me paraissent davantage instructifs pour connaître le caractère de la jeune femme. John Green utilise le point de vue d'Aza pour raconter les événements et ce choix renforce la sympathique et l'attachement qu'on éprouve pour la jeune femme qui aimerait vivre normalement.


L'élément déclencheur paraît vraiment farfelu : Russel Pickett – un célèbre milliardaire – disparaît quelques heures avant son arrestation. Il est introuvable. Une récompense est promise aux personnes qui pourraient aider à sa capture. Aza se fiche de la récompense mais sa meilleure amie « l'oblige » à renouer avec Davis – le fils du milliardaire disparu – qu'elle a rencontré quelques années auparavant lors d'une colonie de vacances.

Cette « énigme » est un prétexte pour découvrir les personnages dans leur « intimité » et j'ai beaucoup apprécié la relation qui se créé entre Aza et Davis et l'étonnant duo formé par Aza et Daisy.


L'intrigue « principale » de l'intrigue (la disparition de Russel Pickett) est rapidement expédiée et résolue mais ce n'est pas dérangeant puisqu'elle n'a pas été au « centre » au cours du roman. La « véritable » conclusion m'a arraché quelques larmes : elle offre une belle résolution des relations qui unissent Aza à Daisy et Davis, malgré toutes les pensées intrusives de la spirale de l'esprit d'Aza.


Soyez curieux ! Venez découvrir Tortues à l’infini et soyez aspiré(e)s par les pensées obsessionnelles d’Aza, l’enthousiasme de Daisy et la passion dévorante pour les étoiles de Davis Pickett.

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