Comme toute personne qui passe beaucoup de temps sur les comptes bookstagram, j'ai énormément vu passer le livre "Hazel Wood". Et comme je juge beaucoup les livres par leur couvertures, j'ai été fortement attirée par la beauté noire et dorée de celle du livre dont je vais vous parler. J'ai donc profité du fait que mon amoureux avait le livre dans sa bibliothèque pour le lire. Et quelques jours après la fin de ma lecture, je ne sais toujours pas ce que j'en ai pensé...
Remettons-nous dans le contexte : Alice et sa mère ne cessent de déménager pour tenter d'échapper à la malchance qui leur colle aux basques. Pourtant, un événement fini par les décider à les faire se poser, pensant que leurs problèmes sont enfin finis... Ils ne font pourtant que commencer....
Après un début que j'ai trouvé assez lent, j'ai enfin fini par entrer dans l'histoire et apprécier ma lecture. Bien que le style de l'auteur ne m'ait pas vraiment plus, je dois avouer que le récit en lui-même, une fois que l'action commence, donne vraiment envie de savoir ce qu'il va arriver à Alice et aux autres personnages. On passe d'un New-York totalement normal à la même ville mais peuplée de personnages de contes de fées sombres et dangereux. Et lorsqu'on commence enfin à apprendre qui est Alice et ce qu'est Hazel Wood, le domaine étrange d'Althéa Proserpine, autrice des Contes de l'Hinterland, l'histoire devient vraiment intéressante.
L'histoire nous est racontée par Alice, c'est donc le personnage que l'on connaît le plus et aussi le personnage le mieux construit. Pourtant, j'aurais adoré en savoir un peu plus sur les autres ! On parle de certains personnages des Contes sans connaître celui dont ils sont tirés. Alors que de mon point de vue, les connaître aurait pu aider à une meilleure compréhension de l'histoire. On nous raconte deux contes, mais en avoir plus à la fin du roman ou directement dans le récit ne m'aurait pas dérangé. Quant aux autres personnages, ils sont un peu des figurants dans la quête d'Alice, même Finch, le copain de lycée d'Alice et fan incommensurable des œuvres d'Althéa, qui l'aide dans sa quête d'Hazel Wood. On ne connaît rien de leur passé, de leur vie, de leur personnalité et on ne peut donc que difficilement s'attacher à eux.
J'ai aussi été très très déçue par la fin. Il m'a fallu une cinquantaine de pages pour entrer dans l'histoire, le livre en fait un peu plus de 300 et tout se résout dans les 30 dernières pages, très très rapidement et trop facilement. C'est ce qui me laisse un peu mitigée et sur ma faim. J'ai vraiment eu l'impression que tout était beaucoup trop facile.
Malgré tout, pour un premier roman, je trouve que Melissa Albert ne s'en sort pas trop mal. Elle réussit tant bien que mal à nous plonger dans un univers sombre qui laissera planer une ambiance sinistre même après la fin de la lecture. C'est donc un avis mitigé que je vous livre ici, en espérant que la lecture de mon article vous donne envie de le lire pour découvrir l'histoire d'Hazel Wood.