Depuis la sortie de la saga "Les chroniques lunaires" de Marissa Meyer, je n'en entends que du bien. J'attendais donc impatiemment que les livres sortent enfin en poche pour me les procurer. Et mon vœu c'est enfin réalisé : le premier tome, Cinder, est sorti en poche il y a peu. Mais ma lecture ne s'est pas aussi bien passée que prévu...
Cinder est une réécriture du conte de Cendrillon, qui se passe dans un futur lointain. Les humains côtoient de cyborgs, personnes humaines avec des membres robotiques. Mais une épidémie frappe New-Beijing, la ville où vit et travaille Cinder en tant que mécano. Adoptée en étant plus jeune, elle ne sait pas pourquoi elle est un cyborg, elle ne connait pas sa famille et la seule personne qui pouvait lui en dire plus, son père adoptif, est mort en la laissant à la merci de sa belle-mère et de ses deux sœurs.
On retrouve donc des éléments semblables au conte original, ce qui ne laisse pas énormément de place au suspens : on sait plus ou moins comment cela va se finir. Et c’est ce qui m’a dérangé : même avec de nouveaux éléments donnés par la réécriture, il est aisé de savoir comment va se finir ce premier tome et comment les autres seront articulés entre eux. Et pas seulement pour les ressemblances avec le conte : même l’intrigue de la maladie semble logique.
Je n’ai pas eu de surprises, parce qu’on retrouve tous les éléments d’un YA typique : une fille adoptée mal-aimée, un beau garçon qui tombe amoureux d’elle, elle le rejette puis l’aime à son tour, une maladie qui touche des personnes proches d’eux sans qu’on ne puisse rien y faire… Bref, trop c’est trop. Et c’est là que je suis contradictoire : pour certains livres, ce genre de choses ne me dérange pas du tout. Mais là, c’était trop de clichés, trop de choses auxquelles je m’attendais, j’avais deviné quasiment tout le roman dès les 100 premières pages…
Malgré tout, je reconnais que le monde futuriste est bien construit, sans incohérences et avec des explications sur comment ils en sont arrivés à la construction de ce nouveau monde. Les personnages sont aussi plutôt bien construits, même si je n’ai pas réussi à m’y attacher. Ils ont chacun leur caractère propre, fidèle à celui du conte tout en se mêlant bien à l’époque dans laquelle se déroule l’histoire.
Cette lecture n’aura pas été un coup de cœur, je n’attends pas impatiemment que la suite sorte en poche mais, malgré quelques longueurs, je pense que je vais continuer à lire la suite. Qui sait, une bonne surprise m’attend peut-être derrière les couvertures de trois autres tomes ?